13 novembre 2023
Pourquoi peser et mesurer?
Au départ, chez Minçavi, nous vous encourageons à mesurer ou à peser certains aliments. Obsessif ? Non, pas du tout. L’objectif est de visualiser et de réaliser la valeur réelle d’une portion normale. Faites-en l’expérience, vous pourriez être surpris!
En fait, comme nous vivons dans un monde où les extrêmes se côtoient, allant de portions gigantesques à de toutes petites portions, il est facile de perdre le sens de ce qu’est une portion normale. Par exemple, afin de nous en mettre plein la vue, on nous offre souvent des méga-portions de féculents (pâtes, riz, maïs, pomme de terre), car ils sont les plus économiques de l’assiette. À l’opposé, le marché n’est pas très généreux envers d’autres aliments plus dispendieux tels que nos bonnes sources de protéines (viandes, volailles, poisson, etc.).
Aussi, malgré le tourbillon d’informations pointues que nous recevons sur l’alimentation (oméga-3, aliments anticancer, aliments riches en fer, en calcium, etc.), revenons à l’essentiel et rappelons-nous que bien que la qualité de notre alimentation soit importante, les quantités que l’on mange ont encore plus d’effet sur notre santé globale. En d’autres termes, manger des quantités normales est plus positif pour notre santé que d’augmenter ses apports en oméga-3, calcium, fer, etc. en mangeant trop.
Bref, comme il est impossible de tout changer en même temps, allez-y un objectif à la fois en débutant par la priorité, soit le contrôle des quantités. À la fin de cette chronique, vous pourrez prendre connaissance de quelques exemples de portions imagées.
Revenez au gros bon sens
Si vous en êtes rendus à déposer votre assiette sur une balance pour en mesurer tous ses éléments au gramme près, vous êtes tombés dans l’obsession! Oui, quelques fois, il faut revenir à notre balance et à nos tasses à mesurer, car nos yeux peuvent nous jouer des tours. Mais, je vous rappelle que l’objectif ultime est d’arriver à contrôler nos apports alimentaires simplement en écoutant notre appétit. Graduellement, en travaillant nos habitudes alimentaires telles que nos trois repas équilibrés, une bonne source de protéine à chaque repas, des collations pour tempérer l’appétit et l’humeur, notre corps prend un meilleur rythme alimentaire et nous avons plus de contrôle autant sur les quantités que nous mangeons que sur la qualité. Ensuite, au cours de la démarche, les nouvelles habitudes entrent dans la routine et un nouveau rythme s’opère de façon naturelle.
La semaine prochaine, comme suite à cette chronique, il sera question de « savourer les aliments », parce qu’en fait, c’est le secret pour savoir quand s’arrêter!
Voici quelques exemples de portions pour adultes :
Produits céréaliers
Substituts de pain (pâtes, riz, pomme de terre)
125 ml (½ tasse) après cuisson ou environ le même volume qu’une balle de tennis = 1 portion
Céréales prêtes à servir
30 g (1 oz) = 1 portion. Le volume correspondant à cette quantité en poids est pratiquement toujours indiqué en haut du tableau de la valeur nutritive du produit. Mais en général, on peut se fier à ces approximations :
Céréales chaudes
175 ml (¾ de tasse) après cuisson =
Fruits et légumes
30 ml (2 c. à soupe) de raisins secs = 1 balle de golf ou 1 petite boîte
125 ml (½ tasse) = 1 balle de tennis
250 ml (1 tasse) = 2 balles de tennis
Produits laitiers
250 ml (1 tasse) de lait = 2 balles de tennis
125 ml (½ tasse) de lait évaporé = 1 balle de tennis
30 ml (2 c. à soupe) de lait en poudre = 1 balle de golf
175 ml (¾ de tasse) de yogourt ou kéfir =
Viandes et substituts
Viandes, volailles, poissons et fruits de mer cuits
90 g (3 oz) =
120 g (4 oz) =
150 g (5 oz) =
À noter :
Pour les viandes, volailles, poissons et fruits de mer :
120 g (4 onces) cuits = approximativement 150 g (5 onces) crus.
Légumineuses cuites
90 g (3 oz) =
180 g (6 oz) =
Tofu
90 g (3 oz) = 85 ml (? de tasse) taillé en dés
180 g (6 oz) = 165 ml (? de tasse) taillé en dés
Fromage
30 g (1 oz) =
60 g (2 oz) =
Bon succès dans votre démarche!
Véronique et Danielle, vos diététistes.